Salut,
Je suis Sonia, la fondatrice de Ma pause mode dès 2011. Sur cette page, je présente mon histoire, mes déclics et mes constats (qui n’engagent que moi) ainsi que mes aspirations en lien avec l’univers de la mode et de l’habillement.
Oui, je crois à une mode meilleure possible : plus consciente, juste et joyeuse !
Utopiste : peut-être. Rêveuse : certainement. Enthousiaste portée par la vision d’une nouvelle réalité nécessaire : c’est clair ! J’espère plus de prises de consciences, plus d’amour dans nos dressings, plus de joie en s’habillant, plus d’économies de temps et d’argent et plus d’engagements socio-environnementaux…
Bonne découverte,
Moi c’est Sonia, tombée pendant l’enfance dans les coulisses de beaux habits en lien avec l’histoire de ma maman… Jusqu’en 1995, ma mère a travaillé comme comptable de deux enseignes de prêt-à-porter de luxe et haut-de-gamme qui se trouvaient à Toulouse et à Auch*.
Je remarque qu’elle a su cultiver un style citadin et élégant durant sa carrière. Elle m’a aussi partagé plusieurs anecdotes sur sa relation avec la mode. À l’époque pour aller travailler, on respectait des codes vestimentaires plus stricts qu’aujourd’hui et l’élégance était de rigueur dans son secteur. Elle me confie également qu’elle a économisé pour s’acheter de belles pièces signées de grandes marques. C’était un peu son péché mignon les beaux vêtements et accessoires !
En 2016, j’ai redécouvert les trésors vestimentaires de jeunesse de ma mère. Elle les conservait précieusement dans une malle (enchantée^^)… C’est avec une vive émotion et une grande excitation que j’ai trouvé quelques pépites vintage signées Guy Laroche, Kenzo, Jean-Paul Gaultier, Cacharel, Pierre Cardin ou encore Dorothée Bis. Puis, c’est dans l’album familial que je me suis amusée à observer des photos de ses looks durant sa vingtaine, sa trentaine, sa quarantaine, etc. Ses vêtements reflétaient une certaine élégance au travers d’associations plutôt classiques, mais aussi souvent colorés. Bref, à l’image des années 60, 70, 80 et 90.
Prendre ce recul sur les traces de ma maman, c’est me rendre compte que cette passion nous relie vraiment. Et à l’âge adulte, c’est fort plaisant de pouvoir échanger avec elle à ce sujet. Puis, bien entendu, certaines de ses pépites vestimentaires se retrouvent désormais dans mon dressing !
Ma mère a plus de 75 ans. Elle a connu les prémices du prêt-à-porter, de la mode plus accessible. Aujourd’hui, je lui témoigne les dérives de ce modèle qui a été détourné et entaché. Alors et comme sûrement nombreux d’entre vous, ces constats l’attristent aussi.
La classe populaire ou moyenne dont elle fait partie devait économiser à sa génération pour se vêtir selon ses désirs. Le choix d’un vêtement était intrinsèquement réfléchi et l’habit porté avec plaisir jusqu’à celui des coulisses qu’il représentait. À savoir :
*Pour un peu de culture, Auch, c’est la capitale du Gers, la ville du légendaire d’Artagnan, mais pas que ! Je suis née ici et je m’y suis même réinstallée depuis juin 2022. Mon berceau et nouveau chez-moi est synonyme de terroir, de bien manger, de convivialité et de merveilleuse nature vallonnée. La beauté de ces paysages varie au fil des saisons et des cultures agricoles… Puis, il y a aussi ici une atmosphère Slow Life préservée que j’apprécie après x années très citadines.
La mode accessible
Ce rêve de la mode accessible des années 60 et 70 a connu un tournant dans les années 80. Citons notamment un géant espagnol qui a désiré aller encore plus loin et casser les prix. Avait-il conscience des dérives engendrées par ce nouveau mode de consommation ? Nombreux consommateurs dont je fais partie ont adhéré à ce mouvement. Au final, ils sont plus devenus les serviteurs de ce système tronqué que les heureux gagnants de cette mode jetable…
La mode jetable (fast fashion) réprésente, selon moi, une combinaison irraisonnée et déraisonnable de différents facteurs. De nos jours, il est nécessaire de se défaire de la Fast Fashion en prenant du recul. Cette transition reste toutefois encore difficile pour la plupart des gens, car encore parasités par, je cite :
Or, un achat compulsif ou un achat qui ne répond pas à ton réel besoin ou à une véritable envie de te faire plaisir procure seulement une sensation de joie, d’excitation ou de bien-être éphémère. Sentiment qui de plus en plus souvent devient carrément négatif face à un dressing qui déborde, qui manque d’air, dont l’accumulation frise le mal être, et j’en passe ! Bref, quand on se trouve face à notre dressing, on ne sait pas du tout comment s’habiller pour changer de nos habitudes, pour être en confiance, pour se sentir belle. « Trop de choix tue le choix » et même la joie. Nos placards et penderies tellement saturés avec même parfois des rangements ou des portants tordus par le surpoids de nos habits frisent le mauvais goût, voire même le dégoût.
Ce constat est aussi valable en matière de seconde main ou de location. La surconsommation ne rime définitivement pas avec bonheur de nos jours
En réalité, il n’y pas que le Marketing et les messages publicitaires qui sont remis en cause.
C’est bien plus complexe...
Pour résumer, ce constat de surconsommation nocive (Ndlr: qui ne s’applique pas seulement à la mode, bien entendu) reflète plutôt « la rencontre » de l’industrialisation, de la mondialisation et même du néolibéralisme. Le capital et intrinsèquement le prix toujours plus concurrentiel entre les marchés internationaux devient un enjeu, un objectif et même une source de motivation d’achat. Un prix parfois même tristement plus motivant que l’achat en lui-même…
Oui, n’avez-vous jamais entendu quelqu’un vous dire « Mais c’est vraiment pas cher, achète-le ! ». Acheter et posséder pour se faire véritablement plaisir ou acheter simplement parce qu’on pense faire une bonne affaire ? La question ne devrait pas se poser ^^
Bien entendu, face à un prix bas ou une promotion alléchante, il est aisé de te consoler ou de te rassurer en te disant que ça aura bien une utilité, un jour. Pourtant, il y a fort à parier qu’en l’attente d’un tel usage, cet achat placé dans ton dressing (déjà encombré) éveillera en toi un sentiment plus proche du regret que de la fierté et de la joie d’avoir fait une bonne affaire.
Triste constat, n’est ce pas ?
Et oui, la démocratisation de l’habillement s’est malheureusement transformée en de la consommation en masse et perverse.
Depuis les années 2010, la surconsommation et la surproduction entraînent de véritables drames humains et environnementaux. Dans cette histoire, je remets aussi en cause une autre de mes passions : le Marketing. Cette voie professionnelle que j’ai choisie après un Master 1 en LEA Commerce International, m’a séduite car elle allie rigueur et créativité. Un équilibre que j’apprécie au quotidien.
Fort heureusement, le Marketing tout comme l’industrie de la mode peuvent être révisés. Puis, alors utilisés à bon escient jusqu’à servir à meilleur escient.
Consommer en conscience et dans le respect de nombreuses valeurs fédératrices, même si ce modèle n’est pas toujours parfait, m’apparaît comme un challenge contemporain. Un défi qui doit être porté à la fois par les consommateurs, par les marques et par les gouvernements.
2010-2020 :
Avec Ma Pause Mode je souhaite mettre en lumière des initiatives engagées. Ayant arrêté le blogging en 2018, je n’ai point cessé de me tenir informée de l’évolution de la mode durable. J’adhère aussi au mouvement « Body positive » dans le sens : tous les corps sont beaux, toutes les silhouettes (en incluant aussi le manque de formes ou de muscles pour les hommes) ont de la valeur. Cette rubrique va aussi rejoindre l’édito.
Enfin, depuis 2018, j’ai aussi eu la chance de collaborer avec le LABEL Sloweare afin de rester au cœur de l’actualité de la Slow Fashion.
De plus, depuis 2013, ma manière de consommer l’habillement a beaucoup évolué. Je tends vers la déconsommation et cela me rend vraiment heureuse. C’est aussi ce cheminement personnel que je souhaite partager sur Ma Pause Mode. Un cheminement semblable à bien d’autres témoignages de personnes qui, comme moi, sont convaincues des bénéfices d’une mode meilleure. Et ces personnes j’espère aussi les mettre en lumière dans mes contenus.
Parce que Oui, les informations relayées sur les réseaux sociaux par différents acteurs engagés s’imposent comme des sources riches et motivantes en matière de futur meilleur pour le secteur de l’habillement. Ma Pause Mode s’érige alors comme un porte-parole supplémentaire de ce mouvement vertueux. Je m’engage en faveur d’une mode plus consciente et plus durable où s’habiller rime avec joie, amour de soi et amour de ses achats.
Voici une partie de mon histoire. Et toi, quelle est ton histoire ?
Sur Ma Pause Mode, je t’invite à toi aussi faire entendre ta voix.
N’hésite pas à me contacter pour témoigner sur le blog ou en interview podcast 🙂
Les préinscriptions à la Newsletter Ma Pause Mode, c’est par ici !
30 minutes d’appel découverte OFFERT pour évaluer si je peux t’accompagner.
Cookie | Durée | Description |
---|---|---|
cookielawinfo-checkbox-analytics | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Analytics". |
cookielawinfo-checkbox-functional | 11 months | The cookie is set by GDPR cookie consent to record the user consent for the cookies in the category "Functional". |
cookielawinfo-checkbox-necessary | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookies is used to store the user consent for the cookies in the category "Necessary". |
cookielawinfo-checkbox-others | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Other. |
cookielawinfo-checkbox-performance | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Performance". |
viewed_cookie_policy | 11 months | The cookie is set by the GDPR Cookie Consent plugin and is used to store whether or not user has consented to the use of cookies. It does not store any personal data. |