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Miroir, mon beau miroir, dis-moi que je serai belle cet été… Voici le thème qui m’inspire aujourd’hui pour cet article de blog. Non, je ne vais pas revisiter Blanche Neige et les sept nains. Je vais plutôt aborder cette charge mentale qui renaît au printemps, chez la majorité des femmes. Zoom sur ce vieil adage de « l’opération bikini ». Il nous rappelle qu’il nous reste environ 3 mois pour nous sentir belles dans notre corps une fois à la plage ou à la piscine. Déconstruction…
Bonne pause mode & lecture,
Miroir, mon beau miroir, dis-moi que je serai belle cet été… La question du printemps ?
Miroir, mon beau miroir, dis-moi que je serai belle cet été… Voici le titre que j’ai choisi pour illustrer cet article. Il est en lien avec les tenues légères et les maillots de bain qui vont bientôt s’imposer (nous sublimer ?!). Des échanges récents avec mon entourage féminin m’ont donné envie d’écrire pour la première fois sur ce sujet. Le sujet de l’amour de notre corps…
Une femme sur deux ne se sentirait pas à l’aise avec son corps. Quel triste constat, n’est-ce pas ? Je constate des évolutions récentes en lien avec plus d’acceptation de nos différences et le mouvement Body Positivisme. Néanmoins, il y a encore du chemin personnel et non seulement collectif à faire. J’espère que cet article te donnera envie de considérer ton corps avec plus de bienveillance et d’amour.

La charge mentale surtout féminine et printanière à l’approche des sorties à la plage ou à la piscine
Aujourd’hui, je te convie à déconstruire le vieil adage qui nous fait croire que nous ne sommes jamais assez, trop ou pas assez. Pas assez belles, minces, musclées, toniques, fermes ou encore trop grosses ou trop maigres pour passer un été sans prise de tête en maillot de bain ou en mini short. Oui marre de cette « opération bikini » qui débute au printemps ! Elle m’apparaît comme riche en frustrations pour beaucoup de femmes.
Je trouve que ces comportements sont même générateurs de peurs illusoires et de stress inutiles. Ils se rapprochent même d’une véritable charge mentale. Certaines femmes bloquent sur leur poids et cela devient presque maladif. Elles en arrivent même à voir des «petits démons du gras » presque partout. « La pilule fait grossir ». « Arrêter la clope fait grossir ». « Manger des choses grasses ou sucrées même exceptionnellement fait grossir ; dixit l’expression : ça va direct dans les fesses ou le bidou ^^». Etc. De même les « trop maigres » peuvent bloquer sur leur désir de prendre du poids…
Et généralement en bloquant trop ou en résistant, ça ne fonctionne pas…
" Tout ce à quoi tu résistes, persiste "
Culpabilité et jugements : stop !
Ce sentiment de culpabilité, si on ose céder à une tentation sucrée ou salée ou si on ne fait pas assez d’exercice, a alors des conséquences. Je cite donc le fait de ne pas se sentir libre et toujours parasitée par nos pensées et jugements. Le fait de ne pas être à l’aise avec son corps touche bien plus les femmes que les hommes.
Bien entendu pour certaines personnes, des maladies engendrent prise ou perte de poids. Il y a aussi des facteurs génétiques qui nuancent les choses. On ne peut contrôler tout cela. Je me réfère ici à des personnes en bonne santé globale qui se jugent souvent trop négativement. Elles me semblent oublier de nuancer les choses, car rien n’est absolu dans la vie…
Quant à toi, quelle est la phrase qu’utilise ton vilain juge intérieur pour te faire douter de ton potentiel beauté en bikini ou en tenue légère ?

Et si tu arrêtais de marteler ton corps ? De le juger ou le critiquer sans cesse ?
Imagine que depuis ton plus jeune âge tu ais vu dans les médias des corps ronds ou avec beaucoup de cellulite et même des corps de femmes maigres et sans « formes dites féminines ». Ils auraient été jugés comme « désirables », « beaux » ou « pseudos parfaits ». Bref, des idéaux de beauté.
- Penses-tu que ça te poserait problème d’aller sur la plage avec un corps de la sorte ?
Sûrement pas, et pas du tout même ! C’est vraiment des croyances, des pseudos diktats de beauté qui rendent beaucoup trop de femmes frustrées et en perte de confiance avant l’été. Puis, pire encore, le cerveau est programmé ainsi. Voilà que ces femmes jugent négativement leur corps, le critiquent, le martèlent, le réduisent à l’état d’objet indésirable, etc. La déprogrammation de nos fausses croyances et des illusions qui en découlent m’apparaît plus que nécessaire. Il est temps de retrouver plus de paix intérieure et d’harmonie entre notre corps et notre esprit corrompu.

Tu n’as pas un corps de rêve : et alors ?
Ok, tu n’as peut-être pas un corps de rêve. Je t’invite malgré tout à prendre de la hauteur. En ce sens, je te pose simplement quelques questions. Tes réponses devraient t’aider à relativiser par rapport à la charge mentale possible que tu t’infliges. De quoi être aussi plus douce avec tes attentes par rapport à ton image.
- Qu’est-ce qu’un corps de rêve pour toi ?
- En quoi c’est important pour toi de vouloir avoir un corps de rêve ?
- Qui est-ce que ça dérange vraiment si tu n’as pas ce corps de rêve ?
- Qu’est-ce que ça va changer dans ta vie concrètement si tu obtiens ce corps de rêve ?
- Qu’est-ce que tu as à y gagner concrètement si tu accèdes à ce corps de rêve ?
Imagine que tu as ton corps « parfait »
Maintenant, imaginons que tu sois tout à fait capable d’accéder à ce corps de rêve. Capable de faire les sacrifices attendus : manger sain, éviter les compulsions, faire du sport avec une grande discipline, etc.
- Qu’est ce que tu as à y perdre à mettre en place tout cela ?
(Peut-être du temps en famille ou entre amis du fait de temps à impartir pour le sport discipliné et la cuisine saine. Peut-être du plaisir : quelques gourmandises ça fait du bien ?! Peut-être plus de tranquillité : c’est un gros changement qui nécessite du temps et de la rigueur dans ton organisation, etc.).
- Est-ce que tu es sûre que tu vas gagner en tranquillité d’esprit ? Et cela de manière durable en accédant à ton corps de rêve ?
- Ne crois-tu pas que ton mental va encore trouver une faille pour t’embêter ? Une faille dans ton corps ou en lien avec un autre domaine d’ailleurs… Oui, c’est possible !
Sacré mental 🙂
Le mental se sent souvent en insécurité et jamais assez rempli. Il peut nous jouer quelques tours. D’où le pourquoi quand tu fais un pas, il veut déjà avoir atteint le suivant. Et même le sommet de la montagne. Alors que toi, tu n’as même pas eu le temps de savourer ton premier pas : Grrr ^^ Le mental peut être souvent insatisfait par rapport à l’extérieur. Pour rappel, la paix du mental se trouve en soi et non pas à l’extérieur. Quand je fais référence à l’extérieur, j’entends aussi bien une personne, une situation. Et ici, ce que tu crois que renvoie ton corps à l’extérieur et qui te rend insatisfait

Comment apprendre à mieux aimer ton corps ? 5 étapes à expérimenter
Si cela t’inspire, je te propose 5 étapes pour mieux accepter ton corps. 5 étapes pour réapprendre à l’aimer ou à mieux l’aimer, voire à l’accepter pas à pas. Note-les si ça résonne en toi afin de les tester petit à petit et pas tout d’un coup.
« À petits pas, on va plus loin ». Il semblerait que ce soit une réalité. Alors chaque jour ou une fois par semaine pour débuter, entraîne-toi à regarder, observer, apprécier, aimer ce corps et à t’y reconnecter.
Ces quelques idées peuvent paraître narcissiques pour certaines, mais finalement loin de là. Que ce soit clair, je ne t’invite pas non plus à te prendre pour une déesse et à te penser au-dessus des autres.
Parfaitement imparfaites !
Nous sommes toutes des femmes, de belles femmes. Nous sommes toutes différentes, belles dans nos différences. Nous sommes toutes parfaitement imparfaites. Chacune de nous est une norme à aimer et à suivre dans ses évolutions. Apprenons à aimer tout autant nos atouts que nos pseudos défauts ou vulnérabilités. Ce tout fait de nous qui nous sommes : notre Moi unique ; et c’est ok !
Les 5 conseils / étapes
1. Te regarder dans le miroir et te sourire.
2. Te rendre compte quand tu te juges trop négativement.
Dans ces moments là, saisis l’instant et entame un dialogue interne. Tu peux dire à cette petite voix pas sympa que tout va bien, que ce n’est pas si grave. Ensuite, replace ton focus sur ce que tu aimes chez toi plutôt que de t’agiter négativement encore et encore… Ton corps mérite une certaine considération : sans lui tu ne serais pas ici, n’est pas ?
3. Observer une partie de ton corps que tu apprécies et lui envoyer de l’amour : dire des mots d’amour.
Tu peux changer les parties au fur et à mesure. Je te recommande de commencer par une partie que tu apprécies. Dis à voix haute ce que tu aimes. Par exemple face au miroir dis-toi : « j’aime mes yeux, j’aime ce beau vert de mes yeux, j’aime leurs forme en amande, leur lumière quand je souris, etc ». Laisse-toi aller ! En effet, il est préférable que l’affirmation que tu poses par les mots soit alignée avec ce que tu penses au fond de toi. D’où l’intérêt de passer par des zones de ton corps que tu aimes ou apprécies déjà.
Puis, petit à petit en pratiquant tu pourras passer aux « pseudos défauts » que tu juges et leur dire tout de même je t’aime. Par exemple : « je t’aime mon ventre bien que je te juges trop rond ou flasque. Je sais que tu me rappelles que je suis gourmande ou que j’ai un souci de santé qui te fait simplement gonfler, etc. Je me pardonne de parfois te juger avec trop de dureté. Je suis heureuse d’avoir ce corps, tout simplement humain ! ».
Oui, apprendre à apprécier ton corps, c’est aussi embrasser son entièreté. Tu juges qu’il a des forces et des faiblesses. C’est ok. C’est comme tout. Tout a un côté positif et négatif. Tout à son contraire : on parle de loi universelle de l’équilibre 🙂 Observe-le, aime-le. Souviens-toi toujours que ses points plus durs à accepter pour toi s’équilibrent tout simplement avec tes atouts.
Toutes parfaitement imparfaites, je te le rappelle !
4. Te regarder dans le miroir et te dire « Je suis belle »
5. Prendre du temps pour toi et pour ton corps. Le masser de la tête aux pieds, zone par zone ou le corps entier selon tes envies et possibilités.
Aimer ton corps avec ces 5 étapes te semble un peu inconfortable ?
Si tu ressens de l’inconfort au début pour expérimenter ces 5 étapes, sache que c’est ok. Apprendre à aimer son corps n’est pas une étape si aisée. Elle ne s’intègre pas en un clin d’œil.
Notre perception négative de notre corps est souvent liée à des blocages plus profonds. Je fais référence à notre mental et à ses conditionnements (pour faire bref). Je parle des diktats que j’associe aux fausses croyances, par exemple. Les images et messages qui nous bombardent au sujet des idéaux de beauté n’ont rien de naturel. Ils sont écrits et diffusés depuis tant d’années que trop rares sont encore ceux et celles qui les remettent en cause. Ce constat, malgré toutes les souffrances qui en découlent si on ne rentre pas dans les cases…
Encore un questionnement :
- En réalité, qui rentre vraiment dans les cases ou coche toutes les cases des diktats de la beauté ?
- Ne sommes-nous pas tous porteurs d’une image corporelle différente en tant qu’humains (à l’exception des vrais jumeaux, triplés, …) ?
- Pourquoi des milliards de différences sont réduites à si peu de standards de beauté ? Quel est le but en fait ? Nous rassembler et trouver de la reconnaissance grâce à des similarités sur certains critères ? Ou plutôt nous éloigner les unes des autres ? Et même nous éloigner des valeurs d’ouverture et de bienveillance ?!
- Et si la tendance à suivre et à intégrer n’était pas simplement de dire stop aux tendances et diktats diffusés en masse ?
- Et si s’accepter telles que nous sommes et durablement (malgré les transformations liées à l’âge) était simplement la clé ? La clé de plus de paix intérieure, de plus de confiance/estime et affirmation de soi retrouvées ? Une clé vers plus d’amour de soi !
Déconstruction & déprogrammation ma philosophie...
En 2023, l’ouverture par rapport aux différences est de plus en plus au rendez-vous. Je félicite ces mouvements qui me ravissent. Toutefois, il y a encore beaucoup de déconstructions à conscientiser puis à intégrer.
Personnellement, je considère le corps comme une bénédiction. C’est une précieuse ressource pour évoluer dans la vie. Il va donc de soi d’en prendre soin du mieux possible côté santé. C’est aussi valable pour le côté jugement et critique éventuels à adoucir ! Mon approche est aussi liée à la spiritualité dans le sens le naturel, le vivant et sans entrer dans des dogmes. Au-delà de l’image qu’il renvoie, notre corps est une richesse, une force de vie. Parce que oui, sans ce corps, il n’y a plus de vie possible ici et maintenant, n’est ce pas ?
- Alors pourquoi être aussi toxique envers lui ?
- Ne nous accompagne t-il pas chaque jour au travers d’une multitude de mécanismes naturels qui nous permettent aussi de réaliser plein d’expériences positives ?
- Pourquoi donc oublier d’être dans la gratitude par rapport à tout ce que ce corps nous offre à chaque instant ?
LE MOT DE SONIA J’espère que ce point de vue t’aidera à mieux honorer ton corps. Puis, je suis sûre qu’il te rendra la pareille pour ces gestes d’amour ou déjà plus bienveillants envers lui !
Je te laisse méditer sur mes inspirations de cet article intitulé « Miroir, mon beau miroir, dis-moi que je serai belle cet été… » . C’est sûrement incomplet malgré ces 2 000 mots. Je reviendrai plus tard sur le sujet avec d’autres idées si besoin.
Ce partage reste aussi le reflet de mon cheminement, de prises de conscience, d’intégrations, d’échanges avec mon entourage et aussi avec des clients en Coaching en Image. Il fait même plus largement écho à un développement personnel que j’ai entamé et que je poursuis.
Si tu as des idées, des questions, des compléments ou l’envie de partager ton expérience, laisse un commentaire !
Je serai ravie de te lire et je suis toujours enchantée des enrichissements possibles qui découlent de nos partages (bienveillants stp !).
Unsplash crédits photos : Isa Photography, Caroline Veronez
À très vite,
Sonia